Après plusieurs rendez-vous avec les services de l’Etat ces derniers mois, nous sommes aujourd’hui dans une impasse face à des problématiques urgentes qui mettent en péril le monde agricole corse.
Après plusieurs rendez-vous avec les services de l’Etat ces derniers mois, nous sommes aujourd’hui dans une impasse face à des problématiques urgentes qui mettent en péril le monde agricole corse.
En effet, malgré nos revendications, nous constatons avec grand regret une absence d’avancée significative et un manque de volonté de la part des services de l’Etat (Préfecture, DDTM) malgré notre ouverture au dialogue et notre patience.
Aujourd’hui, c’est la profession agricole de l’île toute entière, qui vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et qui attend avec impatience des réponses et des actions.
Nous ne pouvons laisser l’Etat ternir l’agriculture corse de cette manière, il est temps d’agir pour défendre nos valeurs, nos principes et notre terre.
Comme précisé lors de nos multiples échanges, nous demandons le déblocage immédiat des dossiers bloqués à Paris pour raisons injustifiées, qui placent un bon nombre d’exploitants dans une situation financière très grave.
Nous demandons le retrait de toutes les pénalités relatives aux déclarations ayant été impactées par le changement de règles en cours ainsi que l’arrêt de sanctions financières, qui remettent constamment en question le référentiel mis en place.
Depuis longtemps maintenant, nous demandons également le maintien des parcours, toutes productions confondues, qui est représentatif du mode d’élevage traditionnel et séculaire corse et qui ne saurait être remis en question par un modèle standard européen qui engendrerait une agriculture uniformisée, sans respect de nos spécificités et de notre savoir-faire.
