Suite à l’article paru dans les colonnes de Corse Matin du 19 décembre 2011, face aux déclarations de M. Jean Dominique MUSSO, « pour la première fois, l’an passé, l’intégralité de la profession est montée au salon, ce qui était très positif », nous nous interrogeons quant à ses déclarations.
Suite à l’article paru dans les colonnes de Corse Matin du 19 décembre 2011, face aux déclarations de M. Jean Dominique MUSSO, Président de la Chambre d’Agriculture de Corse Du Sud « pour la première fois, l’an passé, l’intégralité de la profession est montée au salon, ce qui était très positif », nous nous interrogeons quant à ses déclarations.
«Il apparaît inexact d’affirmer que l’intégralité de la profession ait été représenté alors que plusieurs jeunes agriculteurs via leurs représentation syndicale légitime, avait sollicité le président de la chambre afin qu’ils puissent figurer au sein de cette manifestation internationale.
Celui-ci, conformément à sa démarche individuelle et ce afin de crédibiliser son action, a préféré choisir lui-même quelques Jeunes, sur des critères flous, en laissant sur le bord du chemin, la majorité, qui souhaitait utiliser cette vitrine pour valoriser leurs produits.
Nous dénoncerons systématiquement toute dérive autocratique, qui exclut le dialogue et la concertation.
Fort heureusement cette année, avec l’ensemble des partenaires agricoles, nous avons d’un commun accord, décidé de promouvoir une organisation par filière comme porte d’entrée pour chaque exploitant avec le support syndical des Jeunes Agriculteurs de Corse, notamment, comme levier de développement.
Face aux débordements qui sont intervenus ce weekend, nous nous questionnons quant aux motivations réelles du Président Musso face à une telle violence ? Le Président Musso, voudrait il être à lui tout seul, le grand ordonnateur de l’organisation du salon, en conservant la maîtrise de son fonctionnement et l’importance des fonds y afférents ? Serait il favorable à un développement harmonieux et concerté de l’agriculture ou souhaiterait –il avoir le contrôle de l’organisation des filières afin d’asseoir sa logique clientéliste ? On peut également s’interroger quant à l’opacité de la gestion de la Chambre d’Agriculture de Corse du Sud. La Chambre accuserait elle un déficit important, source d’une telle agressivité ? Cette manœuvre de diversion n’aurait elle pas pour motivation de capter la totalité de l’enveloppe financière dédiée à l’organisation du salon afin de combler le déficit existant, produit d’une gestion hasardeuse ?
Il va naturellement de soi que les Jeunes Agriculteurs de Corse condamnent avec la plus grande fermeté les violences exercées à l’encontre d’une salariée émérite de l’ODARC. Ces agissements inacceptables témoignent d’une certaine lâcheté, nul ne peut assumer aujourd’hui que l’on agresse, une femme, en Corse, sur son lieu de travail, c’est contraire à toutes les valeurs de l’identité corse, comment peut on prétendre être le défenseur de ses valeurs en étant son principal fossoyeur ?
De tels actes minoritaires dans l’objet et outranciers dans la forme nuisent profondément à l’image que donne notre corporation et ne reflètent en rien les actes, paroles ou pensées des autres organisations syndicales agricoles.
Concernant l’organisation du salon 2012, face à de tels comportements, on ne peut que s’étonner de l’absence récurrente du président MUSSO ou de sa très faible présence, se cantonnant aux insultes et invectives à l’encontre des partenaires, lors des réunions de cadrage.
Alors qu’à ce jour devait se tenir le premier comité de pilotage relatif à l’organisation du salon , confirmant ainsi la validation et la mise en place des modalités acquises communément lors de nos précédentes réunions, cette action n’avait elle pas comme objectif de faire capoter, ou de faire entrave à la cohésion unanimement constituée du corps agricole, dans le dialogue, le respect, la concertation, la transparence, afin que ce salon 2012 puisse nous permettre de valoriser nos productions et de relever de nouveaux défis ? »